Mais que ce cache t-il derrière ces deux mots valises ?
Le low code: no-code sont deux technologies facilitant le développement web.
Désormais, il est possible de construire des applications et site web sans aucune ligne de code (ou presque) grâce à un système de glisser déposer !
Le low-code est une façon de développer qui nécessite peu de programmation, grâce à des méthodes de programmation plus visuelles, et permet tout de même une marge de personnalisation en laissant la possibilité d’intégrer du code pour la création de fonctionnalités plus complexes.
Le recours à son utilisation, nécessite tout de même quelques compétences techniques, tout en simplifiant et accélérant le processus de création.
Le no-code, quant à lui repose entièrement sur un système de glisser déposer et ouvre la voie au développement sans aucune ligne de code. Le développeur no-code également surnommé product builder, s’appuie sur des interfaces visuelles pour développer aussi bien son application mobile que son site web.
Le no-code n’est que le prolongement du low-code, il représente un moyen direct et intuitif de créer des outils numériques à partir d’interface visuelle.
Son émergence bouleverse le monde de l’entreprise, et représente aujourd’hui un réel vecteur de compétitivité indispensable.
Les outils no-code aident les équipes à fluidifier leurs processus sur plusieurs plans, et démocratisent ainsi le développement et l’utilisation d’outils numériques accessible à tous.
Les outils de programmation visuelle rendent accessible le développement à tous via l’assemblage intuitifs de composants comme des blocs ou des widgets à travers une interface graphique.
Elle permet aux utilisateurs sans compétences techniques d’initier des projets innovants rapidement et facilement.
Aujourd’hui, le no-code permet de réduire de 90% le temps de développement de vos projets.
Le citizen developer est un nouveau profil de développeur qui s’engage à rendre l’accès à la programmation plus facile en favorisant l’usage de solutions intuitives et accessibles à tous.
Au sein d’une entreprise, il peut occuper le rôle de facilitateur entre les équipes pour leur fournir des solutions rapides en réponse aux besoins métiers, et collaborer étroitement avec la DSI et lui proposer des alternatives aux outils existants.
L’usage de ces deux technologies bouleverse l’écosystème actuel des entreprises.
Désormais, il n’est plus obligatoire d’avoir un CTO, ou de monter une équipe IT pour implémenter des solutions numériques en interne.
Le no-code change les rôles et reste à portée de mains pour la plupart de vos projets.
Avec l’avènement du no-code, le rôle de la direction des systèmes d’information est voué à évoluer en devenant le principal garant de la sécurité et du bon usage des outils no-code.
La DSI peut collaborer avec les différentes équipes métiers pour valider les projets, et s’assurer de la conformité des données, tout en optimisant les workflows de ces dernières.
Cela passe notamment dans un premier temps par un audit des systèmes d’information avec la recommandation de nouveaux outils no-code plus fluide et intuitifs.
Dans un second temps, l’amélioration des workflows doit s’attarder sur la singularité de chaque processus métier, ainsi il peut être nécessaire, de construire des outils sur mesure pour chaque équipe métier. C’est à ce moment là que le citizen developer et la DSI peuvent collaborer main dans la main afin d’optimiser l’efficacité du rendu afin d’augmenter la compétitivité de leur entreprise.
Le no-code accélère la transformation numérique en permettant des itérations rapides et une digitalisation quasi totale de tous vos processus.
Le no-code est notamment appréciée par les entreprises pour la rapidité et l’agilité qu’il offre.
Dans les projets, l**’itération représente la majeure partie** du travail, ainsi il est facile de tester son service et de l’ajuster en temps réel en fonction des besoins pour booster sa performance, sans coûts, ni temps supplémentaires.
Ainsi vous obtenez, la meilleure version possible de votre projet et restez compétitifs vis-à-vis de vos concurrents.
Avantages :
Limites :
Avant de plonger dans votre projet low-code/no-code, il faut dans un premier temps passer par la phase de cadrage.
De manière générale, les projets no-code suivent une méthodologie en 3 temps :
Cette phase démarre par l’identification d’une problématique sous jacente lié à un besoin métier. Pour ce faire il faut sonder les besoins utilisateurs et les objectifs de l’entreprise et réussir à aligner les deux visions au sein du projet.
Pour collecter ces informations, vous pouvez réaliser une enquête en interne à l’aide d’un premier outil no-code : Fillout. Il propose les mêmes services que Googleforms, mais en mieux !
Une fois ces données récoltées, et l’analyse des besoins effectués, vous pouvez définir les priorités du projet avec les utilisateurs, pour être sûr de ne pas vous tromper.
Cette phase d’audit étant terminée, vous pouvez désormais commencer à concevoir et prototyper les premières versions.
Les étapes de prototypage, de feedback, et d’ajustements sont continues pour garantir que le produit final soit aligné avec les attentes et utilisable dès les premières phases de développement.
Il est important de tester et d’optimiser les applications no-code. La phase d’itération et cruciale pour assurer la viabilité et l’évolutivité de votre produit.
Par exemple, une méthode d’itération rapide consiste à faire tester vos différentes versions à vos utilisateurs, pour qu’ils puissent identifier les améliorations, mentionner les bugs, et ajuster l’interface, afin d’assurer que l’application puisse répondre efficacement à leurs besoins finaux.
Le low-code/no-code n’a pas pour vocation de remplacer le code traditionnel, mais de le faciliter en rendant sa pratique accessible à tous et moins coûteuse en temps et en argent.
Ainsi avec le low-code/no-code il est possible de donner vie à vos projets numériques sans CTO ni équipe IT !
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Comment cadrer mon projet no-code !