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Le no-code en chantier : Cyndel, Product Builder chez asap.work

Le no-code en chantier : Cyndel, Product Builder chez asap.work

Interview
3 minutes
29.4.2025
Cyndel product builder asapwork

Du BTP au no-code ! Depuis bientôt trois ans, Cyndel façonne des outils digitaux en no-code au sein d’asap.work. 

Son objectif ? Gagner en efficacité, sans jamais perdre de vue l’humain. 

Son défi ? Faire communiquer ces deux mondes !

Entre marketing, dev, et produit : un parcours à la croisée des chemins

Avant de manier Flutter Flow ou Supabase, Cyndel commence sa carrière dans un autre univers : celui du marketing et de la communication. Une base solide, complétée ensuite par une formation au Wagon pour se frotter aux réalités du développement web.

Son but ? Comprendre les développeurs pour mieux faire son métier de Product Manager. Un rôle qu’elle occupe pendant quatre ans dans une startup BTP. Jusqu’à ce qu’elle rejoigne asap.work, avec une étiquette un peu différente : Product Builder.

C’est justement en tant que PM qu’elle découvre le no-code. Un peu frustrée de devoir s’arrêter aux spécifications et aux tickets, elle repère vite des pistes d’amélioration qui ne nécessitent pas forcément de tout développer from scratch.

Au moment où asap.work cherche à structurer une équipe de Product Builders pour booster la dimension tech de l’entreprise, l’occasion se présente. Le no-code devient un moyen de tester, construire, automatiser sans dépendre systématiquement des développeurs

Le chantier no-code

Le tout premier projet de Cyndel chez asap.work? La construction d’un back-office pour les consultants en recrutement. Objectif : fluidifier le placement des intérimaires et alléger la charge administrative. Spoiler : le no-code a bien fonctionné... jusqu’à un certain point.

“il y avait un enjeu de productivité, etc. derrière, et d'amener de la tech, justement, de la nouveauté, de l'innovation, dans un secteur qui est un peu à l'ancienne.”

Quand la personnalisation devient trop exigeante ou que les performances ne suivent plus, la bascule vers du développement sur mesure s’impose. Résultat : le back-office est aujourd’hui développé en code par les développeurs de l’équipe, et l’application mobile est gérée sur Flutter Flow par l’équipe no-code.

Une application mobile, vraiment utilisée

Côté no-code, le projet phare reste l’application mobile pour les intérimaires, développée avec Flutter Flow. Mise en ligne il y a un peu plus d’un an, elle permet aux utilisateurs :

  • d’indiquer leurs relevés d’heures,

  • de faire des demandes d’acompte,

  • de transmettre leurs documents,

  • de consulter leurs contrats.

Et surtout : de ne plus avoir à scanner des papiers signés à la main envoyés par mail.

Avec un taux d’adoption de 99 % parmi les intérimaires, difficile de faire mieux. L’application s’est imposée comme un canal de communication central entre les équipes internes et les intérimaires.

Lorsque code et no-code collaborent 

Chez asap.work, il n’y a pas de product managers attitrés. Toute l’équipe s’inscrit dans l’esprit “product” et porte la casquette de Product Builder. Cela signifie :

  • qu’on part d’un problème,

  • qu’on creuse,

  • qu’on propose une solution,

  • et qu’on décide ensuite si elle sera construite en code ou en no-code.

Cette organisation horizontale permet à chacun d’avoir un rôle actif dans les projets, de la discovery au build.

Une stack hybride, mais qui tourne

L’application mobile repose sur Flutter Flow et Supabase pour la base de données. Côté automatisations, Make et N8N font le job. Airtable est parfois utilisé pour créer des interfaces rapides ou temporaires. Le back-office, lui, reste entre les mains des devs, en code.

La connexion entre tout ce petit monde ? Des API, comme partout ailleurs. L’équipe no-code échange avec les développeurs selon les projets, chacun s’occupe de sa partie, et l’ensemble reste fluide.

Entre succès et échec

Le plus gros succès pour Cyndel : le lancement de l’application mobile et son adoption massive par les intérimaires.

Côté revers, c’est justement le premier projet le back-office qui aura révélé certaines limites du no-code. Des choix de stack à revoir, un besoin de performance supérieur aux capacités des outils... bref, un retour au code qui s’est imposé sans drame, mais avec une leçon à retenir.

Une vision claire : du no-code pour faire mieux, pas pour tout faire

Pour Cyndel, le no-code n’est pas une fin en soi, mais un moyen. Un moyen d’aller plus vite, de connecter les outils, d’optimiser le quotidien sans pour autant prétendre tout remplacer. Ce qui compte, c’est de recentrer les équipes sur l’essentiel. La vision d’asap.work est claire : utiliser la technologie pour libérer du temps, réduire les tâches chronophages et permettre aux consultants de se concentrer sur ce qui fait la différence : l’humain. Cyndel en parle avec lucidité : si certains projets nécessitent encore du développement sur mesure, le no-code, lui, s’impose là où il fait gagner en efficacité sans alourdir les process. 

"Moi, je suis quand même convaincue que les outils no-code peuvent faire beaucoup de choses, surtout en termes de productivité etc."

Bookez un appel téléphonique pour en parler de vive-voix.

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