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Automatisation make : fluidifiez vos workflows

Automatisation make : fluidifiez vos workflows

Outils
6 minutes
22.6.2025
Make Automatisation

Make et l’automatisation, c’est quoi ?

Avant de parler de scénarios ou de gain de productivité, encore faut-il comprendre ce que fait réellement Make.

Make, anciennement connu sous le nom d’Integromat, est une plateforme no-code d’automatisation des processus internes. Son objectif : permettre à vos outils métiers  CRM, ERP, outils de support, de pilotage ou de stockage de communiquer automatiquement entre eux, sans développement spécifique. Il s’appuie principalement sur des connecteurs API, des webhooks, des conditions logiques, et une interface visuelle pour construire ce qu’on appelle des workflows d’entreprise no-code.

Contrairement à des outils plus simples comme Zapier, Make s’adresse à des équipes qui veulent aller plus loin que l’automatisation basique. Il offre une granularité fine : routes conditionnelles, boucles, gestion des erreurs, déclencheurs multiples… tout est conçu pour permettre des scénarios complexes, reproductibles et pilotables. Ce niveau de précision intéressera notamment les équipes IT, les Ops ou les responsables produit, souvent à la recherche d’un builder de workflow visuel qui respecte les standards de fiabilité attendus en entreprise.

L’interface reste accessible aux non-développeurs, mais sa profondeur fonctionnelle en fait un outil particulièrement adapté à une automatisation structurée et durable notamment dans les PME et scale-ups où le no-code et la transformation digitale avancent par paliers.

En d’autres termes, Make agit comme un orchestrateur entre vos outils, capable de faire circuler la donnée là où elle doit aller, quand elle doit y aller, sans recoder votre architecture. C’est une brique qui s’ajoute à votre système d’information existant, sans le perturber un vrai atout pour toute démarche d’automatisation d’équipe ou de gouvernance IT agile.

Pourquoi les automatisations Make s’intègre bien dans un SI existant ?

Quand on parle d’automatisation, la première crainte des équipes IT et des DSI, c’est la rupture : nouveaux outils qui doublonnent le SI, perte de contrôle, dette technique cachée. Make évite justement cet écueil.

Contrairement à certaines solutions qui imposent leur logique ou leur écosystème fermé, Make ne remplace aucune brique du système d’information. Il s’y intercale, discrètement, en orchestrant les échanges entre les applications existantes. Il agit comme une couche d’automatisation transverse, connectant des outils qui ne dialoguaient pas naturellement — sans créer de dépendances critiques ni exiger de refonte.

Avec plus de 1 400 connecteurs natifs (HubSpot, Salesforce, Notion, Jira, Google Workspace, Slack, etc.), la plateforme propose une interopérabilité forte dès le départ. Mais elle va plus loin : les API REST personnalisées, la gestion avancée des webhooks (entrant et sortant), les headers dynamiques et les jetons d’authentification permettent aussi d’intégrer des solutions propriétaires ou spécifiques à votre organisation.

C’est un levier précieux dans les contextes de shadow IT contrôlé : Make permet aux équipes métiers d’expérimenter ou de structurer des automatisations sans mobiliser systématiquement les développeurs, tout en offrant à la DSI une visibilité complète sur les flux créés, leurs déclencheurs, leurs conditions et leur historique d’exécution.

Résultat : vous industrialisez des processus sans recoder, sans multiplier les scripts ad hoc, et sans créer de silos. Make ne remplace rien : il fait circuler l’information intelligemment entre tout ce que vous utilisez déjà.

Les fonctionnalités et automatisations Make

Ce que Make vous permet de faire, ce n’est pas juste d’automatiser une tâche : c’est de répondre à des besoins métiers sans perturber l’existant.

Vous avez des flux manuels qui génèrent des erreurs ou des oublis ? Les workflows multi-étapes avec logique conditionnelle permettent de standardiser vos processus : relances, validations, synchronisation entre outils. C’est une façon simple de fiabiliser des opérations récurrentes, sans écrire une ligne de code.

Votre SI comporte plusieurs briques qui ne dialoguent pas nativement ? Les webhooks (entrant ou sortant) permettent de faire circuler l’information en temps réel entre vos outils que ce soit pour déclencher une action après une soumission de formulaire ou pour notifier un service tiers dès qu’une mise à jour est faite dans votre CRM.

Webhooks make

Besoin d’intégrer des outils maison ou des solutions métiers spécifiques ? Make prend en charge l’intégration d’API personnalisées, avec gestion fine des authentifications, headers et tokens. Vous évitez ainsi le développement de connecteurs dédiés, tout en gardant la main sur vos échanges.

Vous jonglez avec des scripts temporaires ou des tableurs pour suivre l’état d’un process ? Les Data Stores intégrés vous permettent de stocker des données intermédiaires dans un scénario, sans dépendance à une base externe.

Data Store Make

Pour répondre aux enjeux de gouvernance et de traçabilité, Make offre une gestion détaillée des logs, des erreurs et des permissions. Vous savez ce qui s’est passé, quand, pourquoi, et par qui.

Make est un outil pratique et flexible pour automatiser vos flux, il s’adapte à la logique de votre SI, sans y injecter de complexité supplémentaire.

Comment automatiser avec Make ?

Derrière l’automatisation, il y a rarement de la magie. Juste des besoins simples, récurrents, qu’on formalise une bonne fois pour toutes.

Make devient un connecteur de systèmes pour vos équipes, souvent là où les outils ne se parlent pas nativement. Voici quelques cas qu’on traite régulièrement :

  • Création automatique de tickets dans Jira, GitLab, Notion… à partir d’un incident, d’un formulaire ou d’un message.
  • Onboarding et offboarding automatisés, incluant création de comptes, checklist RH, notifications, désactivation des accès.
  • Connexion entre outils métiers : CRM ↔ ERP ↔ support, par exemple HubSpot → Odoo → Zendesk.
  • Traitement automatisé de formulaires internes (Typeform, Google Forms), avec validation, routage, et envoi de fichiers.
  • Génération de dashboards multi-sources : Make centralise les données, les enrichit, et les pousse vers un outil de suivi.

Par exemple nous avons construit un workflow automatisé pour un de nos client une ETI française spécialisée dans le matériel de sécurité  :

Nous avons conçu un workflow Make qui analyse les emails reçus dans Outlook, extrait les données de facturation via un parser, génère une réponse contextuelle avec OpenAI, puis envoie les infos vers un fichier Excel pour intégration dans leur outil de suivi fournisseur.

Voici ce que ça donne visuellement :

Workflow Make

Une logique simple, mais des heures de saisie économisées, et un process fiabilisé de bout en bout.

En bref

Make ne sert pas à tout faire.

Mais il fait mieux, plus vite, et plus proprement ce que vous faisiez déjà  parfois mal, souvent manuellement.

Le vrai gain, ce n’est pas l’automatisation en soi.

C’est de remettre du rythme dans vos process, de la traçabilité dans vos flux, et de l’autonomie dans vos équipes.

Et ça, c’est rarement un luxe.

Souvent, c’est juste ce qu’il fallait faire depuis le début.

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