Cela fera bientôt un an que Bienfait existe. Un an que nous accompagnons des entreprises au quotidien dans la digitalisation de leurs processus ou dans la création de projets numériques. Dire qu’il s’en est passé des choses en un an serait un euphémisme… Des projets, des rencontres, des moments de bonheur, quelques moments de dépits aussi… Mais surtout des constats !
Depuis quelques mois, nous avons notifié certaines similitudes dans nos projets clients, que ce soit en matière de besoins ou de solutions implémentées. Très vite, nous nous sommes demandés s’il n’existait pas une solution pour gagner en productivité devant toutes ces similitudes.
3 cafés plus tard, une question tourne dans nos têtes : et si on créait des templates ?
On vous voit venir, qu’est-ce que vous entendez par template ? C’est légitime. Mot-valise par excellence, on a tendance à employer ce terme-là tout azimuts. Allez, on vous explique.
Premièrement, les templates sont actionnables dans quantité de domaines. Sur la création d’interfaces, l’automatisation de processus, la mise en page de présentations… Bref, rien ne lui résiste vraiment, et vous le retrouverez un peu partout.
Le premier sens que l’on peut donner au templating, c’est celui du cadrage. Sans rentrer dans un véritable carcan, le template au sens commun correspond à des modèles pré-configurés où la marge de manœuvre reste très limitée pour l’utilisateur. Comprenez ici des modèles où le placement de chaque élément est déjà pré-configuré. Un template de mise en page vous demandera par exemple de placer vos éléments à un endroit précis. Vous mettrez des photos là où les cadres sont positionnés, les titres là où ils se trouvent, etc.
À ce petit jeu-là, vous êtes sûrement en train de vous dire : mais les templates existent depuis très longtemps ! C’est vrai, vous avez raison. **Au sens littéral, les templates peuplent nos outils numériques depuis leurs créations. Un outil comme Excel par exemple utilise le templating depuis un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Pourquoi on en parle que maintenant dites-vous ? Parce que la direction que prend le templating au contact de l’univers no-code à bouleversé nos certitudes et nos usages.
Bien sûr, avant de rencontrer le no-code, l’usage du template avait déjà évolué. D’un carcan ultra contraint, il s’est peu à peu allégé pour laisser une marge de manœuvre plus grande à l’utilisateur. En augmentant sa porosité, le template est ainsi devenu un médicament d’excellence à l’angoisse de la page blanche. Il a su multiplier ses usages et s’est installé dans quantité d’outils numériques.
Mais à nouveau, c’est au contact du no-code qu’il a pris une nouvelle dimension.
Dans les métiers de la création, le template a toujours eu mauvaise réputation. Considéré comme trop générique, il s’attachait constamment des reproches concernant sa capacité à correspondre véritablement aux besoins initiaux des projets numériques. Car si un template Excel fonctionnera parfaitement pour tenir une comptabilité à jour, utiliser un template pour développer une solution numérique et marketing peut s’avérer beaucoup plus aléatoire.
Pourtant, le template semble se détacher peu à peu de ses défauts. Longtemps à l’écart, il s’invite de plus en plus régulièrement à la table des créatifs à tel point que de nombreux métiers s’articulent aujourd’hui autour du templating.
Chez Bienfait, nous sommes convaincus que le renouveau du template est intimement lié à l’univers du no-code.
Par l’architecture même des outils no-code d’abord. Ce sont des outils poreux, pensés et conçus pour la création et la mise en relation. Autrement dit, ils sont à destination des utilisateurs et proposent une liberté bienvenue au moment de créer une solution numérique complète et actionnable.
En outre, les templates proposent aujourd’hui des avantages similaires aux outils et projets no-code puisqu’ils permettent de réduire le temps et le coût des projets numériques tout en garantissant une viabilité lors de l’usage ultérieur.
Le meilleur exemple de la puissante relation entre le template et le no-code, c’est probablement Notion. Si vous ne connaissez pas Notion, on ne peut que vous encourager à le découvrir. On a d’ailleurs écrit un article à ce sujet : "Notion la plaque tournante du no-code". Bref, Notion et le templating, c’est une idylle partie pour durer. Premièrement, parce que Notion est en vérité un template géant en constante évolution. Dès qu’un utilisateur organise une page, il crée de fait un nouveau template, et il n’appartient qu’à lui de le partager avec d’autres utilisateurs. En somme, utiliser Notion c’est créer des templates en continu en les affinant jusqu’à obtenir une solution optimale à ses besoins.
On peut également penser aux galeries de templates (que Notion appelle modèles au passage) disponibles en ligne et qui participe activement à la renommée de l’outil. Ces galeries en ligne (que l’on retrouve chez quantité d’outils par ailleurs) permettent effectivement de maintenir toute une communauté et promettent à qui le veut de proposer sa propre solution à un besoin.
Bref, le template est déjà plus que présent dans l’univers du no-code et s’est déjà intégré à quantité d’outils. Et notre petit doigt nous dit que ce n’est pas un hasard…
Vous l’aurez compris, les templates surfent aujourd’hui sur de nouvelles dynamiques initiées en premier lieu par la démocratisation des solutions numériques développées en no-code.
De notre côté, nous sommes convaincus que le templating est bien plus qu’une tendance. À nos yeux, c’est tout simplement une partie de l’avenir du no-code, et par extension du numérique, qui s’ouvre devant nous. Tour d’horizon.
La transition numérique a commencé il y a quelques années déjà. L’heure est à la digitalisation des processus en tout genre et la plupart de nos services s’adaptent peu à peu au numérique. Ainsi, de la même manière que le no-code permet de suivre la cadence, le templating s’inscrit parfaitement dans cette dynamique. Parce qu’il permet une transition rapide, et qu’il sait s’adapter aux différentes problématiques inhérentes à la digitalisation. Vu l’ampleur de la tâche, l’aspect générique du templating se dessine aujourd’hui comme un véritable atout notamment parce que beaucoup d’entreprises présentes des besoins similaires en matière de numérique.
D’un autre côté, le templating est aujourd’hui une aide bienvenue aux products builders qui dirigent les projets no-code. Comme le no-code démocratise l’usage du numérique, il termine forcément dans les mains de profils parfois étrangers aux métiers du numérique et de la création. Dès lors, avoir sous la main une galerie de template permet de combler le potentiel manque de compétences des différents profils concernés.
À ce sujet, il permet aussi d’augmenter les compétences et l’accessibilité à certains outils qui peuvent sembler en premier lieu trop difficiles à prendre en main.
En outre, le template peut aussi aider le product builder à diminuer l’angoisse de la page blanche qui peut parfois nous paralyser en début de projet. Croyez-nous, ça arrive même aux meilleurs.
De la même manière que le no-code correspond à la suite logique du code, nous percevons dans le templating une continuité similaire au no-code, mais aussi au code. D’abord, parce qu’il s’intègre dans cette fameuse mentalité no-code (comme nous l’évoquions plus haut), mais aussi et surtout parce que le templating est d’ors et déjà présent dans l’univers du code en général.
Pour les adeptes des langages de programmation, vous devez déjà être familier avec la réutilisation de code produit d’un projet à l’autre. Pour les autres, comprenez simplement qu’il existe des templates de code. C’est-à-dire un bloc de programmation qui répond à une fonction, et qui demeure réutilisable d’un projet à un autre. Certaines plateformes en font d’ailleurs leur fonds de commerce comme GitHub par exemple. Cette capacité à réutiliser un code identique se présente ainsi comme une forme de template actionnable directement auprès de la machine.
Enfin, nous l’avons d’ores et déjà évoqué plus haut, le templating s’inscrit à merveille dans la mentalité no-code. Parce que les templates sont, comme les outils no-code, à disposition des products builders et s’intègrent dans la panoplie d’outils déjà disponibles.
Enfin, ils fonctionnent également avec les promesses du no-code puisqu’ils permettent de rester dans les clous en matière de besoins utilisateurs, de temps d’implémentation, et de contraintes économiques.
Vous l’aurez compris, on aime bien les templates et nous les considérons comme des produits numériques à haute valeur ajoutée. Notamment parce qu’ils permettent de poser des bases saines pour un projet ciblé, tout en laissant une part de liberté à l’utilisateur une fois le template en main.
Pour toutes ces raisons, on a décidé de créer un espace dédié aux templates dans l’écosystème Bienfait. Cet espace, il vous appartient autant qu’à nous. Il se nomme l’Atelier, et il est déjà disponible en ligne. Il n’appartient qu’à vous de venir y réserver une petite étagère où, on l’espère, vous trouverez votre bonheur.
Notion, l'outil tout-en-un par excellence. Vous ne le connaissez pas encore ? Vous allez l'adorer.
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